Un thermostat d'ambiance, placé dans une pièce du logement, commande directement l'arrêt et l'allumage du brûleur.
Parfois, il peut commander en parallèle le circulateur de l'installation. Celui-ci devra être mis en marche en même temps que le brûleur, et être arrêté par une temporisation afin de lui laisser le temps d'évacuer la chaleur de la chaudière.
Ce mode de régulation est appliqué pour les installations de petite puissance, comportant un seul circuit de chauffage.
Il ne peut également s'appliquer qu'aux chaudières pouvant fonctionner à basse température.
C'est une régulation "TOUT ou RIEN" (T.O.R.) car soit le brûleur est à l'arrêt, soit il fournit la totalité de sa puissance.
La régulation est en "BOUCLE FERMÉE", le thermostat mesure directement la température que l'on veut régler.
Le "différentiel STATIQUE" correspond à l'écart de température entre la mise en marche et à l'arrêt du brûleur. Ici, il est de 2°C, ± 1°C autour de la consigne.
Le système de chauffage, malgré la régulation, ne peut pas stabiliser la température avec précision à sa valeur de consigne, ni même la maintenir dans la plage recouverte par le différentiel STATIQUE.
Le "différentiel DYNAMIQUE" correspond à l'amplitude des oscillations de température dans le bâtiment. Il dépend de l'inertie du système (installation + bâtiment).
Pourquoi ce type de régulation est-il adapté seulement aux chaudières pouvant fonctionner en basse température ?
Lors de la mise en route du chauffage en début de saison ou suite à une relance après un réduit de nuit, c'est l'aquastat de la chaudière qui commande le brûleur tant que le logement n'est pas monté en température.
Mais lorsque la température est atteinte et qu'il ne reste plus qu'à la stabiliser, le régulateur arrêtera le brûleur bien avant que la température réglée sur l'aquastat soit atteinte, surtout en mi-saison.
Du coup, la chaudière fonctionnera la plupart du temps en basse température.
Si elle n'est pas conçue pour ça, elle sera alors détériorée prématurément par les attaques acides des fumées qui risquent de se condenser.