Tête de combustion - Brûleur WEISHAUPT WL5
Source WEISHAUPT
Brûleur WEISHAUPT WL5
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Les brûleurs fiouls sont généralement montés sur des chaudières.
La flamme du brûleur sert à chauffer le corps de chauffe de la chaudière.
Celui-ci transmet ensuite sa chaleur à l'eau contenue dans la chaudière.
Grâce au circulateur, l'eau ira à son tour chauffer les radiateurs (ou autres types d'émetteurs), qui finiront par donner leur chaleur aux pièces de la maison.
Le brûleur démarre et fonctionne UNIQUEMENT SI la température de l'eau de chauffage n'est pas suffisante.
C'est la régulation de la chaudière qui ordonne le démarrage du brûleur, lorsqu'elle juge la température d'eau insuffisante. Un contact électrique interne à cette régulation se ferme et laisse passer le courant jusqu'à l'entrée de la boîte de contrôle du brûleur, qui sait alors qu'il faut allumer la flamme.
C'est ce même contact du régulateur qui ordonne l'arrêt du brûleur, en s'ouvrant à nouveau, lorsque la température d'eau souhaitée est atteinte.
Pour que le brûleur puisse fournir une flamme et chauffer l'eau de la chaudière, il faut les 3 composantes du triangle du feu :
1- Pompe fioul avec régulateur de pression
2- Moteur électrique avec condensateur
3- Turbine de ventilateur
4- Bobine d'électrovanne
5- Transformateur électrique d'allumage
6- Gicleur
7- Réchauffeur fioul
8- Boîte de contrôle
9- Electrodes d'allumage
10- Cellule photorésistante
11- Déflecteur
("Accroche flamme")
12- Volute
13- Tête de combustion
CIRCUIT D'AIR
Le ventilateur aspire généralement l'air ambiant de la chaufferie, parfois l'air extérieur à travers un conduit de cheminée type "ventouse".
Afin de ne fournir que l'air nécessaire à la combustion, un volet d'air permet de régler le débit d'air fournit à la flamme. Il peut se trouver aussi bien en entrée qu'en sortie de ventilateur.
L'air est ensuite rejetée vers la tête de combustion. Le déflecteur, situé juste après le gicleur, divise cette quantité d'air en deux parties :
1- " l'air primaire " qui passe par le trou central et les fentes du déflecteur, pour se mélanger au fioul pulvérisé par le gicleur
2- " l'air secondaire" qui passe entre le déflecteur et la partie conique du canon. son rôle est de rabattre le fioul, qui pourrait être éjecté en dehors de la flamme, dans la flamme.
L'avancée du déflecteur dans le canon permet de régler la proportion air primaire / air secondaire. Ce réglage est indispensable à une bonne stabilité de la flamme, donc à une bonne combustion, sans imbrûlés, sans monoxyde de carbone.
Déflecteur avec électrodes
Turbine de ventilateur
L'ALIMENTATION EN FIOUL
Entraînée par le moteur électrique, la pompe puise le fioul dans la cuve et le rejette en direction du gicleur "UNIQUEMENT SI" l'électrovanne fioul est ouverte et le laisse passer.
Un régulateur, intégré à la pompe, permet de maintenir une pression suffisante de fuel pour permettre sa pulvérisation.
L'électrovanne fioul est commandée électriquement par une bobine. Lorsque cette bobine reçoit du courant électrique, elle se comporte comme un aimant. Son champ magnétique attire le clapet qui permet d'ouvrir le passage du fioul.
Lorsque la bobine n'est plus alimentée, un ressort referme ce clapet : le fioul ne peut alors plus alimenter la flamme.
Le gicleur est le dernier organe par lequel le fioul passe avant de brûler. Il permet justement de pulvériser le fioul, par nature liquide, en de très fines gouttelettes. Ainsi, le fioul se mélange plus facilement à l'air, condition indispensable pour avoir une combustion propre, sans imbrûlés.
Pour améliorer encore cette combustion, certains brûleurs sont équipés d'un réchauffeur fioul.
Il se trouve dans la tête de combustion, juste avant le gicleur. Son rôle est de réchauffer le fioul afin de le rendre plus fluide (moins visqueux). En effet le fioul a tendance à "s'épaissir" à basse température, en hiver.
Le réchauffeur fioul garantie une combustion régulière tout au long de l'année.
Il est composé :
Pompe fioul (Danfoss)
Gicleurs (Danfoss)
Bobine d'électrovanne
Réchauffeur fioul (Danfoss)
CIRCUIT D'ALLUMAGE
Pour que le courant électrique puisse traverser l'espace entre les deux électrodes et ainsi former un arc électrique, il faut soumettre les électrodes à une tension au minimum de 1000 VOLTS par millimètre d'air à traverser.
Lorsqu'il reçoit une tension de 230 VOLTS, le transformateur électrique l'élève à une tension de 5 000 à 15 000 VOLTS, selon les brûleurs. Il fournit cette tension aux électrodes qui peuvent alors créer l'arc électrique nécessaire à l'allumage de la flamme.
Transformateur d'allumage (Danfoss)
Electrodes d'allumage
La Cellule
Elle détecte la lumière de la flamme et en informe la boîte de contrôle.
Cellule photorésistante
Le moteur électrique
Il entraîne en rotation la turbine de ventilateur et la pompe fioul.
En général, ce moteur est de type " ASYNCHRONE MONOPHASÉ " : il a besoin d'un condensateur pour pouvoir choisir son sens de rotation et s'élancer au démarrage.
La turbine du ventilateur se serre à l'aide d'une vis sur l'arbre du moteur.
La pompe est liée au moteur uniquement par un accoupleur, petite pièce en plastique destinée à s'user en cas de grippage de la pompe. Le moteur est ainsi protégé.
REMARQUE : Lorsqu'on entend le moteur vibrer sans entendre le souffle de la turbine de ventilation, alors il y a de fortes chances que le condensateur soit défectueux et à remplacer.
La capacité du condensateur doit être au minimum de 14 µF par ampère pour que le moteur puisse démarrer.
Moteur électrique " ASYNCHRONE MONOPHASÉ "
avec condensateur
Condensateur
Accoupleur
Accoupleur monté sur l'axe de la pompe
La BOÎTE DE CONTRÔLE
Aussi appelée " coffret de sécurité ", c'est le cerveau du brûleur. Dès que l'aquastat de la chaudière est en demande, cette boîte de contrôle va gérer toutes les séquences de démarrage du brûleur.
Elle alimente en premier le réchauffeur fioul. Lorsque le fioul est chaud, le thermostat du réchauffeur l'en informe.
Elle commande alors la mise en route du moteur et l'alimentation du transformateur. L'air arrive à la tête de combustion et l'étincelle apparaît entre les électrodes.
Après une temporisation, elle décide d'alimenter la bobine d'électrovanne. L'électrovanne s'ouvre et le fioul est pulvérisé par le gicleur à proximité des étincelles qui allument la flamme.
MAIS le travail de la boîte de contrôle ne s'arrête pas là. Elle doit recevoir de la cellule le signal de détection de flamme pour décider de couper l'alimentation du transformateur d'allumage. Sans cela, elle met le brûleur en sécurité.
Si la boîte de contrôle perd le signal de détection de flamme alors que l'aquastat de la chaudière est encore en demande, alors elle réalimente le transformateur pour tenter de rallumer la flamme. Si elle n'y parvient pas, après une temporisation de quelques secondes,
elle met le brûleur en sécurité.
Après un défaut, la boîte de contrôle peut être réenclenchée par simple appui sur le bouton ou voyant rouge de réarmement.
Boîte de contrôle " à bilames " LOA24
Source SIEMENS
Boîte de contrôle " électronique " LMO 14
Source SIEMENS